A la fin de son roman d'apprentissage Le Père Goriot, il lance en regardant la ville de Paris "A nous deux maintenant !" signe de son ambition déjà apparente dans le premier roman. Dans ce roman, il a pu tirer parti de ses erreurs, qu'il ne refera pas.
Ainsi, ces deux pères spirituels sont Vautrin, trop révolté, qui veut agir à l'extèrieur alors qu'il saura se faufiler au plus près de la société avant de faire sa place de l'intérieur ; et Goriot, qui lui montre la voie de l'abnégation en lui achetant un appartement, lui offre son départ dans la société : "Nous allons commencer demain notre vie heureuse". Il apprend des erreurs de tous deux. Il sait utiliser son réseau familial (Mme de Beauséant) et apprend d'elle que la naïveté (envers son amant) peut faire tout perdre rapidement (elle se retire de la vie parisienne). Il comprend qu'il ne doit pas être victime de ses sentiments qui sont des failles où se loge la faiblesse (il rompra avec Mme de Nucingen). Il parvient à grâvir les échelons par les femmes (enseignement tiré par Vautrin qu'il met en preuve jusqu'à son mariage avec la fille du baron de Nucingen). Il découvre que les rapports entre humains sont toujours conflictuels peu importe le réseau social où l'on se situe, car la recherche de pouvoir engendre cela. Ne voulant par renoncer au pouvoir, il met de côté ses valeurs. L'ambition seule domine alors.
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